1. Qu’est-ce que la médiation familiale ?

La médiation familiale est un processus volontaire, neutre et confidentiel qui permet aux membres d’une famille ou à un couple de clarifier leurs conflits, de restaurer le dialogue et de co-construire des solutions adaptées à leur situation, y compris dans le cadre de séparations ou de divorces.

2. À qui s’adresse la médiation ?

Elle s’adresse aux couples en crise ou en transition, aux parents et co-parents, aux familles avec enfants ou adolescents, aux jeunes en difficulté relationnelle et, plus largement, à toute personne souhaitant sortir d’un conflit ou d’un schéma répétitif.

3. Comment se déroule une séance ?

Chaque séance commence par un accueil et on vérifie ensemble qu’il n’y a pas de points urgents. Ensuite, on reprend notre ordre du jour fixé lors de la précédente séance et on explore les enjeux, je facilite l’expression et l’écoute mutuelle, et enfin on co-construit des pistes de solutions concrètes et équitables. Vous êtes réellement maitres des solutions trouvées et je ne suis que la facilitatrice ou cheffe d’orchestre de votre partition.

4. La médiation est-elle confidentielle ?

Oui, tout ce qui est partagé en séance est confidentiel et ne peut être utilisé en justice sans votre accord. La confidentialité est un élément central pour permettre un dialogue libre et sécurisé et cela couvre également les documents échangés pour la première fois lors du processus de médiation.

5. La médiation est-elle obligatoire ?

Non, dans la grande majorité des cas (±85%) la médiation est un processus volontaire. Vous choisissez d’y participer et pouvez décider à tout moment d’arrêter ou de poursuivre en fonction de vos besoins. La seule médiation obligatoire est lorsqu’un juge vous a renvoyé en médiation d’afin de tenter cette voie amiable (médiation judiciaire).

6. Quels sont les bénéfices de la médiation ?

• Rétablir un dialogue respectueux en comprenant les besoins et limites de chacun·e,

• Construire soi-même des accords concrets et durables, faire du sur-mesure selon votre situation unique,

• Éviter le stress, la perte d’argent et d’énergie des procédures judiciaires souvent longues et non adaptées à l’urgence d’une séparation.

7. Que se passe-t-il si nous n’arrivons pas à un accord ?

Même si un accord complet n’est pas trouvé, la médiation aide à clarifier les points de blocage et à réduire les tensions. Vous conservez ensuite la possibilité de recourir aux tribunaux sur les points pour lesquels vous n’êtes pas parvenus à trouver de solutions satisfaisantes pour les deux.

Je précise quand même à titre de motivation : 80% des médiations arrivent à un accord global.

8. Combien de séances faut-il?

C’est évidemment du cas par cas. Certaines médiations durent 1 séance alors que d’autres se prolongent sur 9/10 séances. En moyenne, pour donner une fourchette, la majorité des médiations tournent aux alentours de 3 à 5 séances.

9. Comment la CNV est-elle intégrée à la médiation ?

Oui, les deux sont étroitement liés, je propose donc des outils issus de la CNV pour faciliter l’expression des émotions et besoins, réguler les tensions et créer un dialogue constructif. Cela permet à chacun de se décaler de sa position initiale et d’aller voir la perspective de l’autre (“aller voir sur sa montagne”), ce qui favorise des accords plus durables et respectueux.

10. Les enfants peuvent-ils participer à la médiation ?

Oui, lorsque cela est pertinent et sécurisé, les enfants peuvent être inclus avec des outils adaptés (ex. art-thérapie). Cela leur permet d’exprimer leur ressenti et de participer, à leur manière, à la construction des solutions qui les concernent. La.les séance.s avec les enfants sont également confidentielles.